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Clément – Directeur d’ingénierie (Partie 2)

Travailler avec Thibaut, c’est accepter de travailler sur soi-même. C’est avoir l’humilité de savoir qu’il y a toujours quelque chose à améliorer, que l’excellence est toujours relative, fragile et changeante.

Le plus grand avantage pour moi de travailler avec lui, c’est sa capacité à pouvoir parler de sujets personnels avec bon sens (common sense), et cela sans intérêt personnel. Ce rôle-là personne d’autre ne l’occupe. Ce n’est pas le rôle de ma famille, amis ou collègues.

Le bon sens, c’est facile de le perdre quand on vit à du 300 km/h, le nez dans le guidon. Pourtant, c’est essentiel. Le bon sens, c’est pouvoir me remettre en question à tout moment sans tout jeter par-dessus bord.  C’est pouvoir rester logique par rapport à moi-même. Quelles sont mes valeurs ? Qu’est-ce qui est le plus important pour moi maintenant et dans 10 ans ? C’est pouvoir trouver une discipline personnelle qui me permet de rester créatif et passionné.

Pour vous donner un exemple, voici la « recette » qui m’a le plus aidé ces derniers mois « Travaille les zygomatiques.  Au moins un fou-rire par jour ! » Un fou-rire – un rire franc et sans retenue – me permet de retrouver le Clément le plus fondamental, la partie de moi à qui je pourrai toujours me fier.  Cela a l’air simple en soi. Pourtant, Thibaut est la seule personne qui pouvait me donner cette recette. A deux, nous trouvons des méthodes qui me permettent de rester moi-même tout en développant ma personnalité et mes objectifs. Un fou-rire, cela me permet de trouver un fil conducteur et de me déconnecter de mes responsabilités quotidiennes.

Trouver un fou-rire par jour n’est pas contradictoire. Cela arrive de manière spontanée bien sûr.  Aujourd’hui, je peux ainsi – quand j’en ressens le besoin – me créer une situation favorable où je suis sûr de trouver un fou-rire.  Ainsi, l’espace d’un moment, je me ressource – je reviens aux sources – pour repartir à du 300 km/h. En quelque sorte, j’ai fait le plein (d’énergie).  Ce type de discipline, il n’y a que Thibaut qui me l’a enseigné. On se connaît depuis longtemps bien sûr, mais c’est grâce à son pragmatisme, son humanisme et son bon sens (ardennais) que l’on arrive à de si bons résultats.

Février 2015

Clément